Et si vous optiez pour la simplicité ?
Et si au lieu d’essayer d’être conscient, vous choisissiez simplement d’être présent ?
Vous entendez souvent parler de «pleine conscience». On en vante les mérites partout, parfois avec des promesses de transformation profonde. Mais avouez-le, l’idée de devoir « méditer » peut sembler intimidante. S’asseoir en tailleur, faire le vide, ne plus penser à rien… Et si ça ne marchait pas ? Et si vous n’étiez « pas fait pour ça » ?
Rassurez-vous. Et si je vous disais qu’il existait une voie plus douce, plus accessible et tout aussi puissante ? Je l’appelle la Pleine présence.
Quelle est la différence ?
Imaginez que votre esprit soit un ciel.
La pleine conscience, c’est comme s’asseoir pour observer les nuages qui passent, sans s’y accrocher. C’est une pratique formelle, un temps dédié.
La pleine présence, c’est simplement lever les yeux au ciel de temps en temps dans votre journée. C’est une invitation à revenir « ici et maintenant« , au milieu de l’action.
L’une n’est pas meilleure que l’autre. La pleine présence est plus facile à apprivoiser quand on débute, qu’on est submergé ou qu’on a pas le temps.
La pleine présence, c’est l’art de faire une chose à la fois en étant vraiment là.
C’est ne pas juste boire votre thé/café, mais le savourer : sentir la chaleur de la tasse, l’arôme qui se dégage, le goût sur votre langue.
C’est ne pas juste marcher jusqu’à la photocopieuse, mais sentir le sol sous vos pieds et votre respiration qui s’ajuste.
C’est ne pas juste écouter un proche, mais vraiment l’entendre, en posant votre regard sur lui et en mettant de côté votre téléphone.
Pourquoi préférer la pleine présence quand on débute ?
Parce qu’elle ne demande aucun temps supplémentaire. Elle se glisse dans les interstices de votre vie existante. Parce qu’elle ne requiert aucune compétence. Il ne s’agit pas de vider son esprit, mais de le remplir délibérément de ce qui est là, maintenant. Parce qu’elle est indulgente. Vous oubliez ? Vous êtes repris par vos pensées ? Aucun problème. La prochaine occasion est dans quelques minutes. Vous pouvez simplement recommencer.
La pleine présence n’est pas un exercice, c’est un retour à soi.
Elle est une forme de sophrologie de votre quotidien. C’est appliquer l’état d’être que l’on cultive en séance, l’ancrage, l’écoute des sensations, à tous les petits riens de la journée.
Elle est aussi un massage pour l’esprit : en ramenant doucement votre attention à l’instant, vous désamorcez les tensions nerveuses à la source, avant qu’elles ne se logent dans vos épaules ou votre dos.
La clé n’est pas de s’asseoir pour être présent, mais d’être présent en s’asseyant… ou en se lavant les mains, ou en attendant un feu rouge.
Vous n’avez pas besoin d’ajouter « méditer 20 minutes » à votre liste de tâches déjà longue. Commencez par ceci : choisissez une action banale de votre journée et faites-la avec toute votre attention, une seule fois.
Ce n’est pas un échec si votre mental s’échappe. Le succès est dans le simple geste de revenir.
La pleine présence n’est pas une performance. C’est un ancrage dans la simplicité de l’instant. Et souvent, c’est par cette porte entrouverte que l’on découvre, sans effort, la tranquillité d’être simplement là, ici et maintenant.
Thérapeute psycho-corporel, je vous aide à relâcher le stress, calmer votre mental et retrouver une vitalité profonde
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